Samedi 2 juillet, 8 heures du matin.
Après quelques déboires mécaniques et une insoutenable incertitude quant à sa capacité à me conduire au Mans, la TR7 ronronne, prête à partir après un plein d’essence… et un plein d’huile ! Une heure de route par un temps superbe, et nous voici arrivés à destination : le parking P12 du circuit Bugatti où s’agglutinent progressivement des véhicules tous plus apprêtés les uns que les autres alors que les essais chronométrés ont déjà débuté sur le circuit. Des MG A et B, Catheram type Seven, Lotus Elise, AC Cobra et autres R5 Turbo 2 se garent calmement, à l’exception de quelques buveurs de bière jouant du dérapage contrôlé dans le sable armés d’une Matra Murena, sous le regard réprobateur de BMistes restés entre eux, tribu oblige… Arrivent enfin les plus acharnés du site TR7.fr dont Syol, notre animateur favori en TR8 décapotée ( !), Alain et sa TR7 bleue au charme custom et Patrick au volant d’une TR7 cabriolet d’un rouge éclatant, portant ainsi à quatre le nombre de représentants de notre véhicule préféré.
Les discussions techniques et les conseils vont bon train, avant que nous n’empruntions le chemin des paddocks pour en prendre plein les yeux… on y croise notamment Henri Pescarolo et ses bolides... Quelques plateaux très sympathiques dédiés aux Alfa, aux Lotus, aux véhicules de groupe 1 ou encore aux Alpines (Ahh, la A110 orange… !) qui défilent sous nos yeux et vrombissent de bonheur sous une chaleur écrasante.
C’est parti : Alain part en tête et double de grosses cylindrées avant de rincer ses plaquettes de frein, Syol est à fond, Patrick pas loin derrière. Votre serviteur ira mollo vu l’état de ses freins arrière pour ne pas emboutir la Jaguar MkII qui le précède et laissera passer, fair play, la GT 40 arrivant à fond dans le rétro… Après quelques accélérations dans les lignes droites, le circuit se transforme en périph’ aux heures de pointe et tout le monde rentre au parking… à l’exception d’une Jag qui perd son huile et s’est trouvée forcée à s’arrêter dans le sable en bord de piste (qui a dit que c’était à l’image de la fiabilité de la marque ?).
De l’avis de ceux qui avaient déjà participé à LM Story 2009, le nombre de participants était moindre mais l’ambiance tout aussi détendue et sympathique. Souhaitons que le nombre de TR7istes, dont l’esprit de corps et la convivialité aura marqué nos enthousiastes voisins de parking, augmentera lors de la prochaine rencontre !
Hades7
Triumph oblige, nous nous engageons dans des discussions interminables avec le mécano et le pilote d’une Dolomite Sprint ayant repris récemment du service. Tout au long de la journée et jusqu’au dimanche, Alain aura animé notre groupe de son énergie sans limite (certains m’ont même confié : c’est le plus vieux mais le plus branleur de nous tous…), Véronique aura assuré la logistique, fondamentale par ce temps, de la crème solaire et Syol aura même pimenté notre dimanche de « ballades » de TR8 à fond de troisième entre les stands et dans le passage souterrain.
LMSTORY 2011
Bientôt 13H.
Après un casse-croûte de qualité spontanément partagé, nous regagnons nos autos pour prendre la « route » en direction des stands : la parade commence ! A vue de nez, plus de 200 voitures rutilantes sont alignées sous les gradins, prêtes à faire quatre tours de piste du Bugatti. Les quatre TR7 sont escortées par quelques Porsche, Ferrari et autres Type E, ces dernières étant nombreuses pour fêter leur cinquantenaire.
