C'est le styliste Harris MANN, qui a fait ses débuts chez Austin Morris, qui dessina la Triumph TR7. Le coupé vu le jour début 1975 et fut commercialisé sur le sol américain.
La TR7 est née sous le signe de la différence ce qui fit son charme mais lui valut aussi de nombreuses critiques.
Contrairement aux autres TR c'est une monocoque (plus de châssis + coque) avec des phares rétractables, des formes très vives et une taille généreuse : 4.17 m de long pour 1.68 de large).
Une autre surprise vient du moteur qui ne succède pas à celui de la TR6 6 cylindres mais est un 2L 4 cylindres avec boîte 4 vitesses.
Autre nouveauté pour les pneus qui sont montés en 175/70/R13, et l'habitacle (et tableau de bord) qui perdent le charme du bois, trop difficile à intégrer dans cette nouvelle conception, pour la modernité du plastique.
Ce cocktail d'innovations surprenant et déroutant avait tout pour conquérir le marché américain mais la construction de la voiture souffrit des problèmes sociaux entre Triumph et ses employés (mauvaise facture) et cela nuit à la réputation de la marque.
Triumph délocalisa son site de production en 1977 et de ce fait retrouva la qualité de sa production, mais la voiture est toujours boudée par les acheteurs.
Du coup, cette année là (tiens, ça me rappelle une chanson… !) la voiture va évoluer : elle sera désormais chaussée en 185/70/R13 et aura une boîte 5 vitesses.
Malgré tous ces efforts, la baisse des ventes va décider Triumph à faire appel à Giovanni MICHELOTTI pour sortir en 1979 le premier cabriolet TR7 !